Sokone
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PNUD
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) fait partie des programmes et fonds de l'ONU. Son rôle est d'aider les pays en développement en leur fournissant des conseils mais également en plaidant leurs causes pour l'octroi de dons.
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PROJET :
Appui à la mise en place de pôles de développement résilients et de
préservation de la biodiversité
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PARTENAIRES ENGAGÉS
Royaume de Belgique | République du Sénégal | PNUD | Commune de Gandon | Commune de Sokone | Commune de Kaffrine
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Autres informations utiles sur le projet :

--> Financement du projet : Gouvernement de Belgique
--> Montant global du projet : quatre (4) millions d’euros
--> Équivalent en FCFA : Deux milliards six cent millions

TABLE DES MATIÈRES

PARTENAIRES ENGAGÉS DANS LE PROJET :

Aperçu général sur le projet :

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a lancé le mardi 23 avril 2024 un important projet qui a pour ambition d’aider trois communes du Sénégal : la ville de Sokone située dans la région de Fatick (département de Foundiougne), la ville de Kaffrine située dans la région de Kaffrine (département de Kaffrine), et enfin, la commune de Gandon qui est, elle, située dans le région de Saint-Louis (département de Saint-Louis), à mettre en place des pôles de développement résilients et de protection de la biodiversité.

Ce projet a été développé et sera, dans un futur très proche, précisément au début du deuxième semestre de l’année 2024, mis en œuvre grâce à un concours financier du royaume de Belgique. L’atelier de lancement de ce projet qui a eu lieu, les 22 et 23 avril 2024 à Sokone, a enregistré la participation de plusieurs techniciens exerçant dans les trois régions concernées, des cadres venus du niveau central de l’Administration, les mouvements associatifs en activité dans les communes ciblées et assurant un rôle de protection et de préservation de la biodiversité, de sauvegarde du patrimoine naturel dans les zones bénéficiaires du projet. Etaient également présents le Représentant Résident (RESREP) du PNUD au Sénégal, ainsi que plusieurs fonctionnaires de l’institution exerçant à Dakar.

Du côté Belge, c’est Madame l’ambassadeur du royaume de Belgique accréditée à Dakar, accompagnée par la directrice de la coopération qui était accompagné par son adjoint à l’ambassade qui ont assisté au lancement du projet. Son exécution prévue pour une durée de quatre (4) ans, bénéficiera d’une enveloppe financière de l’ordre de quatre (4) millions de dollars, estimés à un montant de deux milliards six cent millions de francs FCFA, sont entièrement mobilisés par le gouvernement du royaume de Belgique. L’analyse contextuelle indispensable, à la fois pour sa conceptualisation du projet et pour sa mise en œuvre concrète, a été conduite par le partenaire technique, le PNUD, en étroite collaboration avec les responsables des collectivités territoriales ciblées, ainsi que par le concours des agents et fonctionnaires de l’administration centrale.

Contexte et justification du projet :

Le Sénégal est signataire de la plupart des accords multilatéraux sur l’environnement notamment de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) et de la convention sur la diversité biologique. En outre, le pays a élaboré et validé sa contribution déterminée nationale qui traduit ses engagements en vertu de l’accord signé à Paris en 2015 sur le climat et ses engagements en matière de neutralité de la dégradation des terres à l’horizon 2035 avec comme principales cibles la restauration et la gestion durable des terres forestières, des terres de cultures, des zones humides et zones marginalisées.

La vulnérabilité du Sénégal aux effets adverses du changement climatique a été documentée dans plusieurs travaux de recherche et analyses d’experts. Le principal risque climatique le long de la côte sénégalaise est l’élévation du niveau de la mer entrainant une augmentation de l’érosion côtière et l’intrusion saline qui impacte sur les moyens de subsistance dans cette région. Dans d’autres régions du pays, les récents travaux du projet d’appui au processus PNA financé par le PNUD et le FEM confirment le niveau de vulnérabilité des régions de Fatick et Saint Louis avec une fréquence croissante d’événements climatiques extrêmes combinés aux changements de température et de pluviométrie, lesquels exercent une influence énorme sur l’agriculture à travers :

le stress thermique et hydrique;

les perturbations des écosystèmes susceptibles d’affecter les productions à travers le développement de pathogènes, la prolifération d’espèces invasives et

l’augmentation de la fréquence des inondations et des sécheresses et une disponibilité réduite en eau et fourrage. L’analyse des risques climatiques de la région de Kaffrine (PAS-PNA 2019) a montré que les débuts tardifs et fins précoces sont les facteurs climatiques qui impactent le plus le secteur agricole avec un indice d’impact de 34.

Ces mêmes facteurs de vulnérabilité ont été observés à Fatick. Dans la région de Saint-Louis, les cultures pluviales sont de plus en plus délaissées à cause de la baisse importante des quantités, de la durée des pluies (Ndiaye, 2006), de l’intrusion marine, de la salinité des eaux et des nappes et des baisses de rendement répétées.  Le secteur occupe près de 60% de la population et contribue pour près de 15% au PIB.

C’est dans ce contexte que la coopération belge en partenariat avec le PNUD a financé le projet d’appui à la mise en place de pôles de développement résilients et de préservation de la biodiversité dans les régions de Saint-Louis, Fatick et Kaffrine. Le projet s’inscrit ainsi dans la dynamique d’amélioration de la résilience des communautés grâce à l’application de modèles innovants et inclusifs pour l’émergence de pôles résilients au changement climatique et où la paix et la cohésion sociale seront les facteurs clés de succès. Sur la base des études de vulnérabilités régionales et sectorielles qui ont abouti à des propositions d’options d’adaptation dans les principales régions dont celles de Fatick, Kaffrine et Saint Louis, les activités proposées dans ce projet sont issues du processus de consultations des acteurs clés pour la mise en œuvre des options d’adaptations.

En outre, le projet soutiendra la mise en œuvre des plans d’aménagement des réserves naturelles communautaires (RNC) qui sont des outils d’adaptation de restauration de l’équilibre écologique, de préservation et valorisation de la biodiversité et d’amélioration des conditions de vie des populations des villages riverains de la RNC. C’est ainsi que le PNUD en collaboration avec tous les partenaires a organisé la réunion du comité de pilotage et l’atelier de lancement officiel du projet respectivement les 22 et 23 avril 2024 à Sokone. La tenue de ces événements au niveau local rentre dans le cadre de la stratégie du PNUD qui est de renforcer un dialogue décentralisé avec ses partenaires. Cet atelier marquera le démarrage officiel des activités du projet et permettra une meilleure compréhension et appropriation par les acteurs.

L’objectif global est de partager sur le contenu du projet, et de valider le plan de travail de 2024 avec l’ensemble des parties prenantes.   L’occasion sera saisie également pour procéder au lancement officiel des activités du projet. Plus spécifiquement, il s’agira d’informer et de sensibiliser les autorités administratives et locales, les services techniques déconcentrés, les organisations communautaires de base, les ONG, les acteurs privés et toutes les parties prenantes au niveau local sur les objectifs, les activités et les résultats attendus ainsi que la modalité d’exécution du projet de mise en place de pôles de développement résilients et de préservation de la biodiversité ; en  impliquant toutes les parties prenantes pour recueillir leurs observations et recommandations pour une bonne mise en œuvre du projet.

Lancement du projet :

La dernière réunion du comité de pilotage a été organisée sous forme d’atelier a eu lieu les 22 et 23 avril 2024 dans la salle de la commune de Sokone. La réunion du comité de pilotage regroupera les partenaires institutionnels du projet, le PNUD, et le bailleur de fonds. Environ 30 participants y ont y pris part. L’atelier de lancement a mobilisé une cinquantaine de représentants de ministères sectoriels, de directions nationales, des services techniques déconcentrés, d’élus locaux, d’ONG, des partenaires au développement, des autorités administratives et des maires des communes concernées, du PNUD et de l’ambassade de la Belgique.

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